Pourtant, c'est facilement défendable, la Bible marque d'un gros point tout boudiné une époque à un moment T sur l'échelle de l'existence humaine.
A tel moment, il est donc écrit certaines vérités, la lapidation et l'homophobie en faisaient parti.
Par exemple, pourquoi l'homophobie, alors que celle ci était très présente et côtoyait pas mal la pédophilie ?
Tout simplement parce que la bible est à l'époque un livre moderne. Dans le sens où "les vieux, c'est des connards ils ont rien compris, nous on a la vérité, on doit changer les règles que les vieux ont établis".
Pour la lapidation, elle renvoit un peu à l'idée que chaque membre de la communauté apporte une pierre à l'édifice, l'édifice étant ici l'extermination de ce qui peut nuire à la communauté.
Est-ce qu'on peut réellement tenir rigueur aux personnes qui ont écrit ce livre de ne pas avoir eu le même environnement que le notre (mémoire humaine + mémoire organique), et d'avoir écrit des choses qui ont servi de premier pallier à l'ascension d'une religion ? Non.
Car comme je l'ai dis, elle marque lors de son écriture/parution un changement politique de l'époque, il fallait donc une base concrète des us et coutumes de l'époque.
Une mauvaise lecture de la bible serait donc de la comparer à notre société actuelle, et notre stade sur l'échelle humaine. Une lecture qui est à mon avis plus intéressante, c'est cette recherche de "philosophie", et d'habilité dans l'écriture, qui renvoit à d'autres choses plus ancienne (la grèce antique, l'ennéagramme, ce genre de truc).
Prenons le cas de Rael : en quoi son "idée" comme quoi Dieu est en fait un extraterrestre est plus "infondé" que la solution apportée par la Genèse, comme quoi la première femme est crée depuis une côte du second Adam (le premier Adam étant l'Adam suprême, ou Kadmon, créé parfait au ciel, mâle et femelle à la fois... tiens, le mythe de l'Androgyne ?)
Supprimer tout désir comme le prône le bouddhisme à mon avis, c'est supprimer toute vie.
Je ne suis pas d'accord. J'aime bien les doctrines d'Epictète(stoïcisme) et d'Epicure(le tetrapharmakos), et cette idée de remède de l'âme. D'autant plus qu'une chose que je reproche au christianisme, c'est cette diabolisation de la recherche sur l'homme.
En gros, on impose une métrique cubique de normes où chaque parois (l'arrête) est dessinée par la religion, une sorte de F.A.Q. imposée par l'extérieur, sans la compréhension de soi, mais simplement la compréhension du Seigneur.
Or :
« Les hommes se figurent être libres, car ils ont conscience de leurs volitions et de leur désir, et ne pensent même pas, même en rêve, aux causes par lesquelles ils sont disposés à désirer et à vouloir, n'en ayant aucune connaissance. »
- Spinoza
« Nul savoir, si étendu qu'il soit, ne permet d'atteindre à la plénitude de la sagesse, sans la connaissance de soi-même. »
- Bernard de Clairvaux
« Celui qui se sera étudié lui-même sera bien avancé dans la connaissance des autres. »
- Denis Diderot
N'est-il pas nécessaire de connaître l'homme via d'abord une introspection, avant de vouloir "l'évangeliser" ?