Dans la région de Manchester en Angleterre subsiste une espèce de papillon appelée phalène du bouleau. Ce papillon est blanc et se pose sur les troncs des bouleaux afin de se protéger de ses prédateurs en se camouflant. Mais en 1849, avec le développement des industries dont la pollution noircit l'écorce des bouleaux, apparaît une espèce de phalène qui est noire. Ainsi dans leur nouvel environnement, les phalènes noirs en se posant sur les troncs des bouleaux sont mieux camouflés que leurs collègues blancs. C'est ainsi que l'on a pu observer une recrudescence de la population de phalènes noirs et une quasi-disparition des phalènes blancs.
Il y a peu de temps une équipe scientifique a découvert qu'une population de lézards introduits sur une île il y a 40 ans par un scientifique (qui avait au passage noté leurs données morphologiques à l'époque) avait beaucoup changé. Adaptation de taille, me direz vous, cela revient à l'exemple des papillons, soit. Mais qu'en est-il d'un changement d'habitude alimentaire? Les lézards principalement carnivores sont devenus essentiellement herbivores. Ce changement a même donné lieu à un changement radical dans l'intestin de ces animaux.
raf21 a écrit:Et puis il y a des animaux moches faut pas exagérer lol (nasique, mante religieuse, blatte, requin, murène, Shadoko etc.)
En parlant de papillon, je viens de trouver ceci :Dans la région de Manchester en Angleterre subsiste une espèce de papillon appelée phalène du bouleau. Ce papillon est blanc et se pose sur les troncs des bouleaux afin de se protéger de ses prédateurs en se camouflant. Mais en 1849, avec le développement des industries dont la pollution noircit l'écorce des bouleaux, apparaît une espèce de phalène qui est noire. Ainsi dans leur nouvel environnement, les phalènes noirs en se posant sur les troncs des bouleaux sont mieux camouflés que leurs collègues blancs. C'est ainsi que l'on a pu observer une recrudescence de la population de phalènes noirs et une quasi-disparition des phalènes blancs.
Alors soit, le papillon ne s'est pas transformé en une autre espèce animale, il reste un papillon, mais voilà une mutation génétique et une extinction à cause de l'environnement qui a privilégié une caractéristique physique, et cela en quelques années seulement.
C'est le même mécanisme pour la girafe. Les "girafes" au cou court ont disparu.
Comme toutes le mutations sont possibles (on peut faire pousser un patte à une mouche en modifiant ses gènes) les poissons qui ont développé des nageoires avec lesquelles ils peuvent ramper peuvent facilement dans notre imagination devenir des reptiles.
Et en parlant de reptiles, j'ai trouvé ceci qui est intéressant :Il y a peu de temps une équipe scientifique a découvert qu'une population de lézards introduits sur une île il y a 40 ans par un scientifique (qui avait au passage noté leurs données morphologiques à l'époque) avait beaucoup changé. Adaptation de taille, me direz vous, cela revient à l'exemple des papillons, soit. Mais qu'en est-il d'un changement d'habitude alimentaire? Les lézards principalement carnivores sont devenus essentiellement herbivores. Ce changement a même donné lieu à un changement radical dans l'intestin de ces animaux.
article en anglais (fichier pdf)
http://www.bio.umass.edu/biology/irschick/Irs_papers/Herrel%20et%20al%202008%20PNAS.pdf
Là encore, le lézard ne s'est pas transformé sous nos yeux en girafe lol mais le changement radical de régime alimentaire a surpris plus d'un scientifique.
De notre vivant, nous ne pourrons assister scientifiquement qu'à des mutations de cette sorte, qui multiplient les variétés au sein d'une espèce (exemple des pics qui ont développé les muscles dans leur tête et autour du bec, leur permettant ainsi de piquer le tronc de l'arbre à une vitesse étonnante), sans pour autant changer de type d'espèce. Mais le mécanisme est le même et a bénéficié de millions d'années pour faire des millions de mutations et d'adaptations au milieu naturel.
Cela dit, ça ne répond pas à la question des tétons ! lol
Objectivement, j'avoue qu'il est quasiment aussi difficile d'imaginer que toutes les espèces animales sont issues de la même forme de vie initiale que d'imaginer qu'elles ont toutes été crées par Dieu d'un coup de baguette magique.
Luckymog a écrit:2) je trouve dommage que personne ne soit revenu sur sa remarque :/
3) Pourquoi Dieu a-t-il fait les escargots hermaphrodites? Oo
PhRey a écrit:Un coeur qd on aime, et une petite bite qd on aime pas
Les reptiles ne sont plus considérés aujourd'hui comme un groupe d'origine unique (monophylétique). Sur la base de nombreux points communs dans leur anatomie avec les oiseaux, on les réunit avec ces derniers dans le groupe des sauropsidés. On distingue ainsi quatre groupes : chéloniens (tortues), squamates (lézards et serpents), rhynchocéphales (représentés par le seul sphénodon [ou hattéria]) et crocodiliens (réunis aux oiseaux dans le groupe des archosauriens). À l'ère secondaire, les reptiles étaient également représentés par des formes terrestres (dinosaures), aériennes (ptérosauriens) et marines (ichtyosaures, plésiosaures) atteignant parfois des dimensions colossales.
Les reptiles sont des tétrapodes (vertébrés à quatre pattes), mais les seps n'ont conservé qu'une paire de membres (les pattes avant), tandis que les serpents et les lézards apodes les ont complètement perdus.
Les reptiles sont caractérisés par une peau sèche, dépourvue de glandes et recouverte d'écailles, dont la couche superficielle s'élimine périodiquement (c'est la mue). Leur système circulatoire est plus perfectionné que celui des amphibiens, mais la séparation des sangs veineux et artériel n'est totale que chez les crocodiliens.
Les serpents et les lézards sont majoritairement terrestres ou arboricoles ; les crocodiliens sont amphibies ; les tortues, terrestres ou aquatiques. Quelques lézards (dragons volants) ainsi que quelques serpents (couleuvres volantes) sont capables de planer d'arbre en arbre. Exception faite de plusieurs espèces herbivores (des tortues, des iguanes, etc.), les reptiles sont des prédateurs.
Reproduction
La fécondation est toujours interne. Les mâles possèdent un organe copulateur érectile (double chez les serpents et les lézards). D'un point de vue évolutif, les reptiles sont les premiers vertébrés terrestres à s'être véritablement affranchis du milieu aquatique : la totalité de leur développement s'effectue dans un œuf rempli de réserves qui, peu sensible à la sécheresse, protège l'embryon. Les œufs peuvent être pondus à terre (oviparité) ou conservés dans l'organisme maternel jusqu'à l'éclosion (ovoviviparité). Les petits ressemblent aux adultes et sont autonomes dès la naissance.
certains reptiles théropodes ont donné naissance aux oiseaux, et les reptiles mammaliens ont donné naissance aux mammifères.
Luckymog a écrit:2) je trouve dommage que personne ne soit revenu sur sa remarque :/
3) Pourquoi Dieu a-t-il fait les escargots hermaphrodites? Oo
4) dans la même idée mais en plus sérieux: On parle de la Création comme le "Dessein Intelligent". Soit. Mais alors pourquoi Dieu a-t-il crée des êtres imparfaits? Pourquoi a-t-il crée des choses aussi compliquées que l'ADN (déjà faudra m'expliquer comment il fait pour changer de la terre en acide aminé (ne pas me répondre "Parce que c'est Dieu et qu'il peut tout faire", vu que ça joue pas avec la suite de mon paragraphe)?
Pourquoi a-t-il fait en sorte que l'on puisse naître avec des troubles génétiques? Pourquoi y-a-t'il des trisomiques, des "cri du chat", des enfants atteints de mucoviscidose, etc?
PhRey a écrit:Un coeur qd on aime, et une petite bite qd on aime pas
L’anatomie digestive inhabituelle du requin baleine évoque l’histoire de Jonas. Il est facile d’imaginer que l’on puisse, par inadvertance, être aspiré dans la gueule d’un requin baleine, qui est énorme et « terminale », située à l’avant de la tête (la plupart des requins ont une gueule située en position basse et qui s’ouvre au dessous et en arrière du nez). Vous ne remarqueriez même pas les dents qui sont plus de 3.000 sur chaque mâchoire, parce qu’elles sont toute petites (moins d’un quart de pouce de long) et sont recouvertes d’un lambeau de peau. La bouche caverneuse, même d’un petit requin baleine adulte, pourrait aisément contenir deux Jonas à la fois.
Vous ne resteriez pas longtemps dans la bouche, mais vous seriez précipité ou aspiré le long du pharynx, ou gorge, où circule l’eau vers les dix fentes branchiales. Contrairement à la gorge de tous les autres requins, ou des quelques 25.000 espèces de poissons, le haut et les côtés de la gorge du requin baleine forment une passoire géante et complexe, composée de cinq paires de lames branchiales, des grilles de cartilage. Elles sont recouvertes d’une matière poreuse foncée et dont les ouvertures ne font pas plus d’un dixième de pouce de diamètre. Les grilles forment un mur qui empêche un anchois de sortir par les fentes branchiales ; ne parlons pas d’un humain.
Quand le requin ferme sa bouche, les lames branchiales descendent derrière la langue et pressent le liquide à travers la matière poreuse et dehors à travers les gigantesques fentes branchiales. Vous pourriez sentir les battements d’un énorme cœur à travers le plancher du pharynx alors que le fond de la gorge s’ouvre et que le krill concentré, les petits poissons –et vous-même– êtes emportés à travers l’œsophage dans cette salle de banquet immense et élastique qu’est l’estomac cardiaque (ou cardia).
Vous ne pourriez pas nager à contre-courant, parce que toutes les 15 ou 20 secondes une autre cargaison de plancton est déversée dans l’estomac. Heureusement vous ne passerez pas non plus par l’issue postérieure. Elle est si petite que seul le chyme (liquid digested goop) peut passer à travers l’estomac pylorique (ou pylore) beaucoup plus petit et inélastique, qui conduit à l’intestin en un étroit « escalier » en spirale de 73 tours.
Mais vous ne seriez pas nécessairement piégé dans l’estomac cardiaque. Les requins ont une méthode non-violente pour se débarrasser des grands objets à la digestibilité suspecte qu’ils avalent accidentellement. Par un procédé connu sous le nom d’« éversion gastrique », un requin peut vider lentement son estomac cardiaque en le retournant en doigt de gant et en l’expulsant par la bouche. Une fois que le contenu non désiré de l’estomac a été expulsé, l’estomac est remis en place. Ainsi, vous pourriez sortir en glissant sur un tapis couvert de mucus, affaibli mais probablement enrichi par cette expérience. … »
(extrait d’un article paru en 1992 dans National Geographic : « Whale Sharks », by Eugenie Clark, photographs by David Doubilet, National Geographic, vol 182, n°6, december 1992, p 120-139. traduction : Frédéric Mauvisseau)
Lzn02 a écrit:Si nos dieux et nos espoirs ne sont que des phénomènes scientifiques...
alors il en suit que notre amour est scientifique, lui aussi.
l'Eve Future.