Voici mes commentaires tardifs... sorry eh
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Composition 1 : La Divine Comédie (Enfer, Purgatoire, Eden) Impressionnant début, autour de ces 4 notes, ça pourrait être un commencement parfait, angoissant, puis a 0’10’’ ça évolue en quelque chose de plus familier de la part de Theo, avec une main droite qui manque de structure dans la ligne mélodique (quasiment aucune répétition d’une éventuelle mélodie, thème, et pas de début ou fin identifiable pour marquer la structure de cette première partie.)
1’50’’ nouvelle phase, avec ostinato répétant la note aigue, le tout donne un nouvel esprit. La basse est quand même souvent en conflit harmonique avec la main droite.
3’50’’ ça scintille en majeur, on sent la aussi la couleur différente. La aussi le même problème de structure persiste. A 5’20’’ quand même arrive un moment un peu singulier, qui semble trouver echo a 5’23’’, mais qui se perd a nouveau dans une mélodie sans début ni fin.
Bon, on voit quand même bien les 3 parties, avec 3 sentiments différents et pertinents.
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Composition 2 : Dante: Hell, Purgatory & Heaven Début mystique sur basse électro type post-apocalypse, pad d’orgue sinistre et épique, percu métallique, les orgues presque douces et lointaines dépeignent une scène un peu héroïque au ralenti, peut être un scène de barbarie en slow-motion. 1’34’’ ça se calme, puis transition en guirlande métallique, série de phrases tragiques avec 3 notes solennelles.
2’47’’ montée graduelle avec orgues lointaine mystérieuse un peu comme Interstellar CornFieldChase,
3’29’’ suspension a l’orgue, puis piano en écho fragile, cordes doucement épique, 4’19’’ bon gros cor et cordes héroïques, encore un scène de fin a la Gladiator ou LionKing (très Hans Zimmer en somme !) avec le triomphe du bien.
Hmm que dire du theme.. Les enfer sont assez pudiques mains subtils, et le paradis est un fin de film hollywoodien
;)
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Composition 3 : Divine Comédie Début soudain, chute de voix bien angoissante, tambour vaudou, grondement lointain, petit basse stylée, piano un peu plus proche, percu en œuf chic chic, le tout devient un peu plus familier et presque en boogie sympathique. Voix féminine lointaine, cloche fatale, ça semble bien dévasté et nostalgique, Le piano continue son histoire triste, in violon au son un peu en deca du reste continue l’ambiance de bad trip. Et voila c’est fini ! Bon, il faut croire que Dante n’a pas trouve la sortie du souterrain des enfers… d’où l’ambiance globale ;)
Blague a part, l’ensemble commence bien avec sa dissonance de notes tombantes, mais après ça devient trop conventionnel et prévisible dans le mineur.
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Composition 4 : DanteAcousmatique Montée de grondement, couronne d’éclats de verre, rire diabolique, voix de succubes, cris lointains, hurlement dark, guitare elec.. On se chie dessus copieusement !
You will daaaaaillle o_O On petit concert metallo pour poser l’ambiance. La foule hue le groupe comme complément de violence.
1’49’’ voila des son 8bits pour poser une ambiance encore plus matérialiste et oppressante de mécanique. Halètement, un enfant est ne au milieu de ce monde électronique.
2’49’’ il grandi dans la ville et les klaxons.
3’00’’ Le soleil me réveille, un brin d’espoir, englouti dans l’abondance désordonnée de la ville.
3’30’’ voila maintenant la foulé qui applaudi les mérites d’une vie malgré toutes ces passions nocives ? Le cœur bat et 3’50’’ nous emmène vers un Paradis de scintillements lumineux , avec voix africaine, encore un fois dans un style de Gladiator NowWeAreFree (ZImmer inspire !) et cette lumière vient s’entendre jusqu'à l’océan.
Très puissante palette d’émotion, avec un déluge d’évocations diverses. Je regrette juste le caractère un peu non-musical de la compo, avec beaucoup de bruitages. Mais au delà de ça, je trouve la profondeur des tableaux merveilleuse, surtout le purgatoire. Serait-ce la vie elle même, celle ou cet enfant innocent est submerge par les bruits et les machines, grandir au travers des passions et l’ivresse, semble se perdre, patauger dans cette vie suffocante, mais enfin rencontrer la reconnaissance de ses mérites après la mort, et la sérénité d’un au delà de lumière ?
Pour moi c'est le grand voyage de cette nocta, dans le fond comme la forme ! bravo
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Composition 5 : Limbes De beaux accords doux et complexes, qui me rappelle Final Fantasy VII en encore plus vaporeux.. on flotte dans les limbes, le purgatoire, oui on y est ! Le temps s’arrête, c'est doux, les repères sont perdus..
On a presque envie d’y rester plus longtemps, comme un lit agréable ou l’on veut fuir les soucis qui nous attendent au réveil. Une mélodie vient surplomber ces nappes.
Très prometteur ! J’aurais aime voir l’enfer avant et le paradis après !
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Composition 6 : Divine Comédie Bon, comme l’a flairé le Chat Orange, c’est de moi. Il y a une certaine ressemblance avec ma compo FinDuMonde de la nocta 6 et l’ermite de l’Himalaya de la nocta 113.
Au début on a le theme de Dante avec une ambiance médiévale méditative, puis 2 petits messagers arrivent sur une descente indienne, pour commencer une danse fière, lourdement reprise dans ce travestissement de gloire pour
la porte des enfers. Le mensonge se désagrège de lui même à 0’50’’ et les enfers éclatent au grand jour. 1’12’’ la roue des supplices tourne, le thème de Dante revient en plainte, puis en orgues majeures, et enfin mineures dissonantes, avec la note finale sur 1’40’’. Les couleurs des enfers sont construite sur le mode diminué, atour des 4 pôles Re Fa Lab Si.
Là commence la lente évaporation des âmes les moins souillées. La foule monte en lentes cohortes, régulièrement corrigée par ces mélodies de 3 notes, comme des anges venant apporter une leçon, un conseil, un encouragement. La procession brumeuse passe par diverses émotions dont la nostalgie, la langueur. Le chemin est long pour s’alléger, l’ébullition commence. 3’09’’ la lumière jaillit et les âmes les plus agiles entre dans la vraie gloire, sur une texture de Phillip Glass
L'harmonie du paradis est en mode augmenté autour des 3 pôles Fa, La, Do#.
(Tout est réalisé avec les orgues de EatWest Symphonic Orchestra Silver edition)
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Composition 7 : Divine Comédie Entrée en filter fade in, assez dynamique, comme un jeu de course de voiture sur une autoroute nocturne (je ne peux penser qu’a Super Mario Kart) C’est un train d’enfer en un sens..
0’27’’ super suspension électro, puis rythmique complexe ouais !! On flotte en pleines limbes a nouveau
J’aime beaucoup ce passage !
1’12’’ Boum ambiance rythmée et ensoleillée, le paradis a une touche pêchue et fraîche.
En 1 minute 48, bravo on a toutes les phases, a part peut être que les enfers manque d’horreur et de désespoir..