CNSM est bluffant sur le réalisme, mais je réagit surtout sur la magnifique combinaison entre rigueur et liberté, surtout dans la dernière partie. Toute est fluide, équilibré et harmonieux au possible, mais on a pourtant un grand sentiment d'aisance et de liberté ! Bref, je suis sur les fesses
Conditionnel : c'est bien d'avoir pensé à réduire le poids du fichier, mais on commence à entendre un peu trop les limites du mp3. Enfin, osef, je me suis toujours intéressé plus au fond du morceau qu'à sa forme. Belle ambiance entre bruitage et son orchestral.
Superbe danse baroque, avec ses sauts entre le majeur/mineur. Elle serait presque de la renaissance si elle n'était pas si etoffée. Elle finit un peu oups par contre.
Ta tribale m'a l'air une fausse reconstruction à la Bartok : mouvement et orchestration traditionnel, mais harmonie très moderne ! J'aime vraiment beaucoup, car c'est libre, déchaîné et fantaisiste. A 2'40", c'est Stravinsky dans sa danse Sacrificielle du Sacre du printemps
La russe est beaucoup plus carrée, et on attendrait bien quelques syncopes slaves comme danses hongroises de Brahms... à 5'24", j'ai la drôle d'impression de retrouver le Parrain de Nino Rota !
Danny Elfman est bien là, avec un dégradé entre l'intrigue et le merveilleux. A 0'48", on sent que la Fée à la Prune sucrée de Tchaikovski t'a plu
Evolution est extrêmement contemplatif. Les vagues lentes peuvent figurer deux choses : ou bien une mécanique titanesque et lente, ou bien un état drogué de l'observateur !
- Dans la deuxième partie, l'ensemble est encore assez massif et lent, mais on peut voir quelque mouvement frénétiques, notamment avec le pizz en pagaille...
- Troisième partie, les cuivres m'apparaissent vraiment comme des acteurs titanesques, agissant comme de grosse machines de guerre en mouvement. Puis le reste du décor relaie la dynamique, comme des animaux effrayés.
- Quatrième, la couleur du silence après le désastre. L'observateur découvre le résultat, et le mouvement reprend progressivement. Les sirènes semblent montrer qu'il y a encore du danger et des gens à sauver : serait-ce uniquement l'observateur qui est dans un état second ?
Whaa... immersif ? Submersif !
J'apprécie particulièrement la place laissée à l'orchestre dans cette immense masse sonore abstraite.
Musset est fluide, coloré et envoûtant ! Un peu fort à 1'05"... bien dans les notes post-romantiques ! Danny Elman se réinvite autour de la 3me minute... puis Wagner arrive à 3'25"...
Eh beh, un grand voyage !
C'est un vrai plaisir de t'avoir ici, et j'espère que chacun saura apprécier, voire apprendre des divers styles musicaux que nous avons